SFAM / CELSIDE … une escroquerie !

Billet d'humeur...Me voilà sur mon blog pour un billet de [mauvaise] humeur ! Je ne sais pas si vous connaissez les assurances “multimédia”… ce sont des assurances qui assurent – si si sans blague – nos petits gadgets numériques (smartphone, tablette et console portable…). Et je vais vous parler de mon expérience avec SFAM renommé en CELSIDE ! SFAM / CELSIDE est une compagnie d’assurances, dont l’activité principale est les contrats d’assurances de téléphonie mobile, multimédia et objets connectés.

J’ai souscrit cette assurance en 2017 après l’achat de la Nintendo Switch à la Fnac pour couvrir en cas de casse les deux smartphones de la maison et ma précieuse Switch 😉 En 2019, j’ai même fait appel à cette assurance pour la réparation de l’écran de mon smartphone – un Galaxy S8 Plus à l’époque – bêtement tombé au sol en entrant dans la voiture. Jusque là, pas de soucis… le prix de cette assurance a évolué et en 2022 est passé à un peu moins de 15 € / mois. 

Mais, mon contrat a évolué… Depuis un peu plus de deux ans, SFAM / CELSIDE a ajouté des “options” de manière unilatérale. En gros, d’une quinzaine d’euros par mois, deux autres “options” à 49 € chaque – appelé “Pack Informatique” et “Pack Téléphonie” – ont été ajouté sans qu’aucun courrier papier ou nouvelle signature d’un avenant me soit demandé ! Une dernière option – “Buy Back Advance” à 69.99 euros par semestre ?! – a été par la suite rajouté sans autre information. 

SFAM / CELSIDE prétend avoir envoyé un mail pour m’informer de l’ajout en opp’out mais je n’ai rien trouvé, ni dans mes mail ni dans mes SPAM (et je suis chez Gmail). Faute de retour de ma part, les offres étaient considéré comme “accepté” et confirmé… d’où les prélèvement ! 

Opt-in, opt-out, ça veut dire quoi ?
L’opt-in, c’est obtenir le consentement du destinataire de la publicité ou d’une option commerciale : s’il n’a pas dit “oui”, c’est “non”.

Et l’opt-out
L’opt-out, c’est lorsque le destinataire de la publicité ne s’est pas opposé : s’il n’a pas dit “non”, c’est “oui”.
C’est donc l’inverse : à défaut de s’opposer à recevoir des publicités, la personne pourra en recevoir ;

Les deux “packs” donnaient lieux à l’envoie d’un iPhone et d’un MacBook… pour le “BuyBack Advance”, j’ai pas encore compris à quoi ça servait. Visiblement, le BuyBack Advance est une sorte de “backmarket” permettant la reprise / échange de smartphone ?! Mais j’en suis franchement pas sûre ! TOUTEFOIS, à ce jour, je n’ai rien reçu !

Il est difficile pour SFAM / CELSIDE de prétendre à mon adhésion aux nouvelles offres sachant que je n’ai reçu aucune contre partie à ces “nouveau” contrats. 

Voyant le problème, j’ai appelé le 13 janvier 2023 le service commercial (au n° tél. : 04 27 43 33 33) et j’ai convenu – toujours par téléphone – de résilier mon contrat et de l’envoi de tous les “avantages” non reçu (et payé) depuis la souscription de ces offres ! Sans nouvelle depuis un mois, je recontacte le service qui m’explique cette fois-ci que vue que j’ai résilié mon contrat, il est impossible d’accéder informatiquement à ma fiche et de me faire envoyer les avantages… Ah l’informatique !!! 

Je demande à prendre contact avec le service “contentieux” et on me donne un créneau horaire pour que quelqu’un me rappelle ! Rien… Je rappelle et cette fois-ci on me transmet par mail un lien vers le formulaire de réclamation… et au bout de 3 semaines, RIEN ! Je rappelle encore et on me dis que j’aurais un retour sous un délai maximum de 45 jours ouvrés ! Il m’en reste 6 ! 

J’ai résilié mon contrat le vendredi 13 janvier 2023, et faute d’un “accord” avant le 12 mars, je porterais plainte pour escroquerie et je déposais un dossier au Tribunal Judiciaire ! 

Comment contacter SFAM ?

Le seul conseil que je peux vous donner c’est de résiliés vos contrat SFAM / SELCIDE sont au mieux des incompétents et plus surement des escrocs – pour ne pas dire voleur ! – au vue des nombreuses procédures actuellement en cours pour escroquerie. 

Vous pouvez contacter la SFAM :

  • par téléphone, au 04 27 43 33 33, du lundi au vendredi de 8h à 21h et le samedi de 9h à 18h30 (prix d’un appel national),
  • sur leur site, en remplissant leur formulaire en ligne,
  • par mail à solutions@sfam.eu,
  • par courrier (en LRAR idéalement)
    Service Réclamation SFAM
    1 rue Camille Claudel
    26 100 Romans-sur-Isère.

Paris, le 4 avril 2022
COMMUNIQUÉ DE PRESSE du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance.
Pratiques commerciales trompeuses : la DGCCRF a transmis à l’autorité judiciaire les résultats de ses dernières investigations  concernant les sociétés du groupe INDEXIA (SFAM).

La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a transmis à la Procureure de la République près le tribunal judiciaire de Paris par procès-verbal les conclusions de ses dernières investigations concernant des pratiques des sociétés du groupe INDEXIA (ex groupe SFK/SFAM), commercialisant des services associés à l’achat de produits de téléphonie et multimédia. Ce procès-verbal s’inscrit dans le cadre d’une enquête relative aux pratiques commerciales du groupe à la suite de la réception de très nombreuses plaintes par les services de la DGCCRF.

À la suite d’un grand nombre de plaintes de consommateurs, le Service National des Enquêtes de la DGCCRF a mené sur plusieurs mois des investigations sur les pratiques commerciales des sociétés du groupe INDEXIA (ex-groupe SFK) auquel appartiennent les sociétés SFAM, FORIOU, HUBSIDE, CYRANA et SERENA. Par l’intermédiaire de ses différentes entités, le groupe INDEXIA commercialise, entre autres, des services d’assurances liées à l’achat de produits de téléphonie ou de multimédia, des services d’abonnements pour l’obtention d’avantages pécuniaires (cashback) et des services de créations de sites internet.

L’enquête de la DGCCRF a permis de constater des pratiques consistant à faire faussement croire aux consommateurs souhaitant faire cesser des prélèvements, résilier leurs abonnements et se faire rembourser les sommes prélevées après résiliation de leur contrat que leurs demandes étaient prises en compte voire effectives.

Les sociétés mises en cause sont suspectées d’avoir mis en place ces pratiques en vue de maintenir
actifs un grand nombre de contrats pour une période artificiellement prolongée par rapport aux souhaits
des consommateurs.

Ces pratiques, si elles étaient avérées, seraient particulièrement graves en ce qu’elles induiraient en erreur les consommateurs sur leurs droits et le traitement de leurs réclamations et les décourageraient d’obtenir la résiliation de leurs abonnements et le remboursement des sommes indûment prélevées.

Sous réserve de l’appréciation de l’autorité judiciaire et des suites à y donner, elles sont susceptibles de constituer des pratiques commerciales trompeuses au sens de l’article L. 121-2 du code de la consommation.

La pratique commerciale trompeuse telle que définie à l’article L.121-2 du code de la consommation, est un délit puni d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et d’une peine d’amende maximale de 300 000 euros pour les personnes physiques et d’une amende maximale de 1 500 000 euros pour les personnes morales. Le montant de l’amende peut être porté, de manière proportionnée aux avantages tirés du délit, à 10% du chiffre d’affaires moyen annuel calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels connus à la date des faits.

Les pratiques commerciales susceptibles de tromper les consommateurs font l’objet d’une vigilance renforcée et continue de la part des services de la DGCCRF. La DGCCRF rappelle aux consommateurs qu’ils peuvent signaler tout problème de consommation sur le site  www.signal.conso.gouv.fr.
Contact DGCCRF : 59, boulevard Vincent Auriol
01 44 97 23 91 75013 Paris
communication@dgccrf.finances.gouv.fr

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.