Livre : “Redshirts au mepris du danger”, Scalzi John
Années 2460. L’enseigne Andrew Dahl vient d’être affecté à bord de l’Intrépide, le prestigieux vaisseau amiral de l’Union universelle. Génial ! Pas tout à fait. Les jeunes recrues de l’équipage ne tardent pas à s’en apercevoir, les sans-grade comme eux ont une fâcheuse propension à trouver une mort spectaculaire au cours des missions d’exploration alors que leurs supérieurs – le commandant, le premier officier scientifique et l’héroïque lieutenant Kerensky – s’en tirent toujours à bon compte. Il faut bien l’admettre : les “redshirts” sont éminemment périssables. Compris. S’ils tiennent à survivre en dépit de la couleur de leur tenue, Andrew et ses compagnons sont condamnés à résoudre le mystère et à trouver une parade.
John Scalzi est surtout connu – en tout cas pour moi – pour sa série Le vieille homme et la guerre qui fait partie de mes romans préférés ! Rajouter à ça une couverture avec le logo de la Fédération des Planètes Unis de Star Trek et je n’ai franchement pas hésité à acheter ce livre…
Le roman commence comme un roman de science-fiction militaire “classique” mais très rapidement, ça devient “autre chose” ! On est à bort du vaisseau spatial L’Intrépide ou les jeunes recrues et enseignes plein de fougues… meurent dans des conditions les plus variées, et drôle ! Scalzi ne s’appesantie pas plus sur le background. Tout l’univers ou presque tourne autour de ce vaisseau dont la mission est d’explorer le vaste espace, missions et explorations produisant un fort taux de perte parmi l’équipage… Toute l’histoire repose sur le principe suivant : S’ils veulent survivre, il va leur falloir découvrir le secret du vaisseau et y remédier.
Ce livre se découpe en deux parties. Jusqu’à la page 248, le roman proprement-dit dont vous pouvez lire le synopsis en quatrième de couverture (reproduite ci-dessus). Au-delà (soit les 80 dernières pages du volumes), vous trouverez trois textes que l’auteur a appelé des codas. De quoi s’agit ? De trois histoires connexes à la trame principale. Ces trois textes sont originaux par leur conception, mais pas d’un grand intérêt. Ils nous présentent la réaction de trois des protagonistes de l’histoire principale, après la conclusion de celle-ci.
Finalement, je n’ai pas été emballé par ce livre. Pourtant, je suis plutôt bon public en général et comme je le disais plus haut, j’ai vraiment aimé les romans précédents de John Scalzi ; mais, je ne sais pas pourquoi, le style d’écriture n’a pas prie ! Il manque cruellement d’épaisseur et de descriptions pour qu’on s’attache à cet univers et à ses personnages… interchangeables. Les dialogues des différents personnages ne volent pas haut, et même les parties ou l’on parle de cul semble avoir été sur-rajouté ! Les personnages restent sans profondeur et finalement au bout des 270 pages, on ne ressent aucun affecte pour l’équipage.
Ce n’est vraiment pas mon roman préféré de l’auteur, même si l’idée de base de mise en abyme en rapport avec les [mauvaises] séries télés SF est plutôt intéressante, ça n’a pas suffit à m’emballer. Néanmoins, je ne serais top vous conseiller de lire la série “Le veille Homme et la Guerre” !
Série « Le Vieil Homme et la Guerre » :
- Le Vieil Homme et la Guerre, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2007 ((en) Old Man’s War, 2005)
- Les Brigades fantômes, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2007 ((en) The Ghost Brigades, 2006)
- La Dernière Colonie, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2008 ((en) The Last Colony, 2007)
- Zoé, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2009 ((en) Zoe’s Tale, 2008)
- Humanité divisée, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2014 ((en) The Human Division, 2013)
- La Fin de tout, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2017 ((en) The End of All Things, 2015)