[Test] J’ai reçu ma Nintendo Switch !

La Nintendo Switch est sorti le 3 mars 2017 et a rencontré un succès indéniable surtout grâce à un jeux de lancement très réussi – The Legend of Zelda: Breath of the Wild – qui est vraiment incroyable. Pour ceux qui auraient hiberné les 3 derniers mois, la Nintendo Switch est une machine hybride entre console de salon et console nomade. Et deux mois… c’est le temps qui a fallu pour que je craque ! Et ça n’a pas loupé, j’ai eu… oups, je voulais dire… mes enfants – bien sûre – ont eu envie d’en avoir une pour les vacances ; alors, j’ai commandé la console à la Fnac dans sa version avec les Joy-Con rouge et bleu néon ; et avec – je vous le donne en mille – “The Legend of Zelda : Breath of the Wild” (of course !).

Un petit bout juste pour vous donner envie !

Petit déballage…

[Test de matériel]L’emballage ne casse pas trois pattes à un canard… rien d’extravagant ! Une boite – étonnamment petite – en carton avec la photo de la console, le contenu et un “mode d’emploi” rapide. Au déballage, la tablette se présente d’un côté et les deux Joy-Con de l’autre et juste en dessous, on retrouve le reste des accessoires. La boîte contient donc :

  • La console ;
  • Une paire de Joy-Con… dans mon cas, en bleu (Gauche) néon et rouge (Droite) néon ;
  • Deux dragonnes – les Joy-Con Strap – de couleurs noirs pour les Joy-Con ;
  • Un Joy-Grip (support pour les Joy-Con) ;
  • Une station d’accueil ou dock (à relier à une TV) ;
  • Un câble HDMI ;
  • Un adaptateur secteur USB Type-C ;
  • Diverses notices d’utilisation (qu’on ne lit de toute façon jamais).


Source : http://www.actugaming.net/

Premières impressions :

La console / tablette se compose d’un écran tactile de 6,2 pouces – même taille que le Honor Mate 8 à titre de comparaison – en “plastique”. Nous avons, en haut de gauche à droite, le bouton power, le bouton volume, le slot pour la cartouche de jeux, et enfin, la prise casque jack 3.5. Sur la tranche gauche et droite, on retrouve les glissières pour les joy-con. A l’arrière, derrière la béquille, nous avons le slot pour l’extension mémoire (micro sd-card). Sur la tranche inférieure, on retrouve le port USB type-C qui servira à la charge et à la connexion au dock TV. Enfin, nous avons les haut-parleurs situés à gauche et à droite de l’écran.

Nintendo Switch : Contenu de la boite

Nintendo Switch : Contenu de la boite

On poursuit avec les manettes appelées les Joy-Con. La première chose qui nous vient à l’esprit quant on prend en main les manettes de la Switch c’est “vachement petites” ! La finition est très bonne, le plastique est beau, costaud et doux au toucher… rien à voir avec la mablette de la Wii­-U par exemple. Les Joy-Con sont disponible en plusieurs coloris : gris ou bleu néon et rouge néon. On peut les trouver en vert et rose néon ou encore jaune fluo mais uniquement disponible en option au prix [mirobolant] de 80 € la paire ! A noter également qu’il n’y a aucun moyen de recharger les Joy-Con directement, ils doivent impérativement être glissé de part et d’autre de la console. En effet, le Joy-Grip livré avec la console ne permet pas la recharge des Joy-Con. Il existe bel et bien un Joy-Grip avec support de charge appelé le Joy-Con Charging, mais il vous en coûtera 37,25 € de plus !

Les Joy-Con offrent trois manières de jouer :

  • fixées de part et d’autre de l’écran en mode tablette nomade ;
  • fixées a une extension équipé d’une dragonne – les Joy-Con Strap – pour donner 2 petites manettes séparées pour jouer en sans fil seul ou à deux ;
  • fixées sur un accessoire – le Joy-Grip – pour créer une manette de salon plus classique.
Nintendo Switch : les Joy-con rouge et bleu néon

Nintendo Switch : les Joy-con rouge et bleu néon

Livré avec la console, le dock permet de passer la tablette en mode salon, et ainsi de jouer sur n’importe quel écran équipé d’une entrée HDMI (TV ou écran d’ordinateur). Passer du mode salon au mode nomade – et inversement – s’effectue en quelques seconde tout simplement en glissant la tablette dans son dock.

Nintendo Switch : le dock... d'une mocheté hallucinante

Nintendo Switch : le dock… d’une mocheté hallucinante

Des connections au fond de la rainure permettent de connecter l’écran tactile automatiquement et de transférer le son et l’image à sa TV. Le dock permet également d’upscaler l’image de 720p au full HD, soit 1080p. L’essentiel de la connectique est regroupé à l’arrière du dock, et dissimulé derrière une trappe. On retrouve une sortie alimentation USB Type-C, une HDMI et 2 connecteurs USB. Le dock sert non seulement de passerelle entre le mode nomade et salon mais permet aussi de recharger la tablette et les deux Joy-Con. A noter qu’il faudra nécessairement passer par le dock pour brancher la Nintendo Switch à sa TV. Malgré la présence d’un port USB Type-C sur la tablette, il n’est pas possible d’utiliser un adaptateur USB Type-C vers HDMI,

Pour finir, la (re)charge de la batterie peut se faire via le dock mais également directement en connecteur le cable USB Type-C à l’arrière de la console. Personnellement, j’ai très peu utilisé le dock ; je me contente d’utiliser la tablette dans sa version nomade.

La Switch et ses accessoires [beaucoup trop cher !]

C’est justement le moment de parler des accessoires avant même d’aborder ce je pense de cette tablette. Nintendo inclus dans sa boite le stricte minimum… mais il propose à la sortie de la console, une multitude d’accessoires sous la marque Nintendo. En effet, vous pouvez d’hors et déjà acheter :

  • Un Pro Controller (70 € à la Fnac 53,99 € sur Amazon) : une manette de jeux classique plutôt ergonomique ;
  • Une seconde paire de Joy-Con avec dragonne noire (79,99 €) : disponible en gris, jaune fluo, rouge néon et bleu néon, vert néon et rose néon,
  • Un seul Joy-Con supplémentaire avec dragonne (45 $) : gauche ou droite… disponible dans les mêmes couleurs que la pack incluant la paire ;
  • Un Joy-Con Strap, les dragonnes pour Joy-Con (5,99 € l’unité) : disponible, a la différence de celles présentent dans le pack de base, dans les mêmes couleurs que les Joy-Con. Si vous souhaitez harmoniser vos dragonnes aux couleurs des Joy-Con bleu néon et rouge néon, vous avec un pack pour 9,99 €. chez Amazon.
  • Un Joy-Con Charging Grip (29.99 € sur Amazon) : l’équivalent d’un Joy-Grip mais avec le support de la recharge des Joy-Con ;
  • Une station de recharge pour 4 Joy-Con (30 € sur Amazon) : boitier qui permet de recharger jusqu’à 4 Joy-Con ;
  • Un adaptateur secteur (29,99 €) qui permettra de recharger sa console en dehors de sa station d’accueil sans avoir à déconnecter / reconnecter l’adaptateur secteur du dock ;
  • Un dock supplémentaire (89,99 $) au cas où vous auriez envie de brancher la Switch sur une seconde télé ;
  • Une paire de Joy-Con Wheel (14,99 €) utile pour transformer ses Joy-Con en volants ;
  • Un Set d’accessoires pour Nintendo Switch : une “simple” pochette de transport semi-rigide pour la console et une protection d’écran (film souple transparent qui se colle sur l’écran de la console) ;
  • Une pochette de transport Deluxe Officielle “MARIO KART 8” (23,90 €) : une pochette à l’effigie de Mario Kart ;
  • Une paire de blocs piles AA pour Joy-Con Nintendo Switch : une bloc pile AA qui se connecte aux Joy-Con pour augmenter la durée de la batterie ;
  • L’adaptateur Ethernet est parfait pour éviter de surcharger son réseau Wi-Fi.

Les accessoires nécessaire pour la survie de la Switch !

Le choix d’un accessoire est une question de besoin mais il y en a deux ou trois qui sont tout bonnement indispensable :

  • une protection d’écran : Que ce soit un film transparent ou une protection en verre trempé, je ne serait que trop vous conseiller de mettre une protection sur l’écran de votre Switch même si elle n’a pas vocation a vous suivre dans vos déplacements ;
  • une extension de mémoire : La mémoire de la console est de 32 Go, dont une partie est réservée au système d’exploitation… ça ne pèse pas lourd ! L’achat d’une carte mémoire microSD, microSDHC ou microSDXC est primordiale. Malgré le prix, je vous conseille d’opter pour une carte microSDXC UHS-1 de 128 Go autour des 50 €., ça vous laissera le temps de voir !
  • une housse de protection : Il y en a plusieurs sur le marché, a vous de choisir ! Attentions néanmoins, la plupart ne prévois pas le “transport” du chargeur;

Les points négatifs… du petit regret au gros fail !

A mon sens, la Nintendo Switch est – avant tout – une tablette à laquelle on a ajouté des “manettes” pour en faire une console de jeux nomade… avec l’univers ludique de Nintendo. Rien que ça, c’est le pied ! Nintendo a rajouter un dock permettant, d’une manière simple et intuitive, de passer de l’écran de la tablette à l’écran de son salon en 3 secondes ! La encore, c’est le pied ! Mais, la Nintendo Switch est tout de même loin d’être exempt de défauts ou d’erreurs de conception, et là je ne vous parle pas d’une question de coloris de dragonne !

Pourquoi diable Nintendo n’a pas jugé utile de nous mettre un Joy-Grip avec support de charge dans le pack de base ! Ou encore, pourquoi l’adaptateur secteur USB Type-C est en un seul bloc obligeant de surcroît soit de se trimbaler avec le [gros] chargeur en balade – et donc de s’amuser a le brancher / débrancher du dock ! Pourquoi il est impossible de jouer avec sa Switch en mode table si on a besoin de recharger sa console ? Nintendo a fait le choix de placer le port USB Type-C sous sa console, sans doute pour rendre plus évident la connexion à la station d’accueil. Bah, il suffit de racheter un second adaptateur autour des 30 € et, pourquoi pas, une seconde station d’accueil pour accueil sa Switch tout en la branchant au secteur !

Je continu sur le même registre : pourquoi les Joy-Con Strap fourni avec la console est “noir” quelques soit la couleur des Joy-Con du pack ? Et pourquoi quant on achète une seconde paire de Joy-Con vert néon et rose néon par exemple, ces fichus “dragonne” – présent dans le pack – sont encore NOIR… alors que par ailleurs, au prix de 6 € l’unité tout de même, on retrouve ses fameuses dragonnes aux couleurs des Joy-Con !

Parlons de l’écran LCD et de son revêtement en “plastique” ! Sur les smartphones ou les tablettes ont a pris l’habitude d’avoir des écrans tactiles en verre plus solide de génération en génération (protection Gorilla Glass par exemple) ; mais là, l’écran de la Nintendo Switch ne bénéficie d’aucune forme de protection. A bonne entendeur… Alors qu’on retrouve ce type de protection sur tous les smartphones ou tablettes chinoise, Nintendo a préféré faire l’impasse ! Foutage de gueule ?

On continu avec le dock qui est non seulement moche – un vulgaire bloc noire de plastique – mais aussi d’un niveau qualité proche de zéro. Il est aussi mal foutu que possible ! Les retours d’expériences rapportent l’apparition de rayures sur l’écran et sur le plastique de la console lié indéniablement à ce fameux dock ! En effet, l’intérieur du dock n’est pas doté d’une surface à même d’éviter les frottements sur la tablette et la création de ses rayures.

On va finir par une blagonnette… la Nintendo Switch intègre seulement 32 Go de mémoire interne dont seuls 25,9 Go sont réellement disponibles au démarrage. Alors bon, si on part sur le principe qu’un jeu dématérialisé pèse en moyenne entre 4 et 8 Go… on a vite fait de faire le calcule. Et je ne parle même pas des démos, des mises à jours et autres DLC que l’on fini immanquablement par installer ! A titre d’information, le jeux Lego City fait 8.7 Go à lui tous seul et le Snake pèse tout de même 4.1 Go. Il faudra aussi prévoir un peu moins de 600 Mo rien que pour les 4 mises à jours disponibles pour « The Legend of Zelda : Breath of the Wild ».

Mais Nintendo a dans sa grande générosité rendu sa console compatible avec les cartes mémoires microSD, microSDHC et microSDXC. Alors pas de panique, en plus des 329 € pour la console, il faudra prévoir une cinquantaine d’euros pour une carte mémoire microSDHC SanDisk Ultra de 64 ou 128 Go. Au dessus de 128 Go, les prix s’envolent et en dessous, le stockage me semble trop faible.

Petit addendum de dernière minute… que je classe immanquablement dans les “bordels de m*****, p***** de m*****” in pecto… y a des enfants quant même !  
Pourquoi Nintendo – qui nous a pourtant habitué a plein de petits détails pour éviter que les gosses se blesses ou pour rendre les choses faciles pour les petites mains – n’a rien prévu pour empêcher d’insérer cette fichu dragonne sur le mauvais Joy-Con ? Là j’enrage… surtout si comme moi, votre petite dernière viens de tenter l’expérience ! Un petit tour sur Google et voilà une vidéo qui vous explique comment retiré cette dragonne :

Faut-il acheter la Nintendo Switch ?

Oui et non ! Après vous faites comme vous voulez lol

Pour résumer la situation, nous avons donc :

  • 329 € pour la console,
  • 10 € pour l’écran de protection
  • 20 € pour une sacoche basique
  • et 50 € pour l’extension mémoire

Orzly – PACK DE 2 FILMS
Protection écran pour de 6.2 pouces pour la Nintendo Switch en verre trempé avec revêtement oléophobe. Due à leur nature solide, ces films de protections en verre trempé sont beaucoup plus simple à poser que les films de protection standard. Pour une application sans histoires et sans bulles, merci de bien suivre les instructions du guide d’installation.
Acheté sur Amazon.fr (ce n’est pas un lien sponsorisé, alors… )

Soit la modique somme de 410 € pour jouer à… oups… j’oubliais ! Il faut rajouter 56 € pour Zelda soit, 470 € ! C’est là ou je me félicite que ma chère et tendre ne lise pas mon blog ! Ouep, c’est pas donné tout ça. Et encore, je n’ai pas compter le chargeur de voiture, l’adaptateur secteur et le câble USB Type-C… et Mario Kart 8 !

Nintendo Switch : Zelda Breath of the Wild (jeux)

Nintendo Switch : Zelda Breath of the Wild (jeux)

Nintendo Switch : Mario Kart 8 deluxe

Nintendo Switch : Mario Kart 8 deluxe

 

POINTS FORTS POINTS FAIBLES
  • Une console portable très puissante.
  • Taille parfaite et bonne prise en main
  • Poids idéalement réparti
  • Qualité de fabrication et finition de la tablette et des joy-con
  • Chauffe inexistante en mode nomade
  • Autonomie suffisante pour une session de jeux classique (3h. avec Zelda par exemple)
  • Passage du mode salon au mode nomade
  • Choix de l’USB type C
  • Joy-Grip (support pour les Joy-Con) sans fonction de charge
  • Adaptateur secteur mono bloc
  • Design et qualité de fabrication du dock en deçà de la tablette / manettes
  • Béquille très fragile.
  • Autonomie moyenne.
  • Colorimétrie de l’écran pas idéale (température trop froide).
  • Beaucoup de reflets.
  • Impossible de faire autre chose que du jeu : Netflix, Web… (pour le moment).
  • Pas de bluetooth et faible puissance de la sortie casque.
  • Design de la “tablette” quelconque et larges bordures d’écran.

La Nintendo Switch remplit clairement son objectif d’être à la fois une console de salon et une console nomade. On peut toujours critiquer sa puissance face au console concurrente ou encore son frame rate – c’est à dire le nombre d’image par seconde. Plus ce nombre est élevé, plus l’animation semble fluide – qui fond comme glace au soleil… mais l’expérience Nintendo est une réussite. Jouer dans le métro à Zelda et glisser sa Switch dans le dock en arrivant à la maison pour poursuivre son jeu sur grand écran, c’est littéralement jouissif !

Personnellement, je considère la Nintendo Switch comme une console portable, avant tout, que l’on peut raccorder en un instant à sa TV pour une utilisation plus confortable dans son canapé. La Switch est clairement une magnifique console nomade ; mais reste une console de salon médiocre ! Sans parler de graphisme ou puissance de la console, la Switch – dans sa configuration actuel de base – offre une expérience de jeux clairement en retrait en mode salon face a la PS4 ou la XBox ONE.

Nintendo Switch : fiche technique

Ecran 6,2″ IPS LCD
Résolution 1280 x 720 px (240 ppp)
Dimension 101 x 173 x 13 mm
102 x 239 x 13.9 mm (avec les Joy-Con)
Batterie 4310 mAh (autonomie de 3 à 6 heures)
Poids 297 g.
398 g. (avec les Joy-Con)
CPU 4 coeurs ARM Cortex-A57, 2GHz max
Cache L2 2 Mo
ARM v8 64 bits
Chiffrement activé
GPU Architecture NVIDIA Maxwell 2nd gen
256 coeurs CUDA, 1 GHz max
1024 flops/cycle
Texture : 16 pixels/cycle
Fill : 14,4 pixels/cycle
Décodeur vidéo H.265, H.264, VP9, VP8, MPEG4, MPEG2
Mémoire système (RAM) 4 Go
Bande passante : 25,6 Go/s
VRAM : partagée
Stockage système 32 go, taux de transfert max : 400 mo/s
Extension mémoire microSD, SDHC, SDXC
Connectivités Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac
Bluetooth 4.1 (Uniquement en mode TV)
LAN / RJ45 (avec adaptateur en option)
Capteurs
Accéléromètre / gyroscope / capteur de luminosité
USB USB 2.0 et 3.0
Sortie vidéo 1920×1080 à 60 fps
3840×2160 à 30 fps
Sortie audio 192 KHz max, 24 bits, 7.1
Haut-parleurs Stéréo 48 KHz, 16 bits, 2.0
Ecran tactile Capacitif multi-touch 10 points
Capteur de luminosité Oui

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