[Livre] “La flotte perdue” de Jack Campbell

L’humanité est plongée dans une guerre fratricide et intersidérale qui dure depuis 100 ans entre l’Alliance et les mondes Syndiqués. Cent ans de batailles, de massacres, de bains de sang qui laissent l’humanité épuisée et appauvrie. L’Alliance pense pouvoir porter un coup total et définitif aux mondes syndiqués. Comme dans un dernier fol espoir, elle lance sa flotte vers le système mère des mondes syndiqués. Mais l’Alliance va perdre ce combat. Seul point positif, l’Alliance a récupéré la capsule de survie du capitaine Black Jack Geary, héros des premières heures de la guerre, héros que tout le monde croyait mort. Black Jack Geary va avoir la mission de ramener les restes de la flotte de l’Alliance. C’est le début du long périple de la Flotte perdue.

C’est dans 6 volumes que Jack Campbell retrace le retour de ce qui reste de la flotte de l’Alliance…

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Petit résumé du premier tome :

Un siècle après sa défaite et sa disparition dans un combat spatial, le capitaine John Geary se réveille à bord d’un cuirassé dont il ne reconnaît ni l’équipage ni les coutumes. On lui apprend qu’on l’a récupéré dans une capsule d’hibernation. Il prend peu à peu conscience que la guerre à laquelle il participait et qui opposait deux blocs de la Galaxie, le Syndic et sa propre Alliance, perdure au bout de cent ans. Les belligérants ne sont pas loin d’être à genoux. La dernière manœuvre de l’Alliance, qui se voulait décisive, a totalement échoué, et sa flotte, déjà décapitée par le Syndic, est menacée de destruction totale.

Or John Geary se rend compte que son dernier geste de résistance à l’ennemi, cent ans plus tôt, a fait de lui une figure de légende : l’héroïque « Black Jack » Geary, révéré, adulé par toute l’Alliance. Ce Rip Van Winkle du futur se voit bien malgré lui confier le sort de la flotte et, partant, celui de l’Alliance. En dépit de sa réticence et de l’écœurement que lui inspire l’idolâtrie dont il est l’objet, aura-t-il la force de ramener vers sa lointaine patrie l’armada de bâtiments blessés dont il est désormais responsable, avec la clef de l’hypernet du Syndic, atout majeur de cette guerre, cachée à bord de l’Intrépide, son vaisseau amiral…

Ce que j’en pense 😉

J’ai finis cette série quasiment d’une traite. La “flotte perdue” s’inscrit dans le style du space opéra militaire. Alors, ce n’est certes pas le summum du roman SF : l’écriture est plutôt brouillonne et un tantinet répétitive. S’il fallait comparer, j’ai clairement préféré le cycle d’Honor Harington que je trouve un poil mieux écrite. Par contre, Campbell a su éviter l’habituel manichéisme puant qu’on pourrait reprocher à de nombreux hauteur. Les “gentils” sont devenus en fait tout aussi “méchants” que les “méchants”, et c’est d’ailleurs bien là le problème de Geary, le héros revenu d’entre les morts.

 

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