La dématérialisation est la cousine de l’oubli

Que voici une vrai question… la dématérialisation des média a une chose qui fais trembler mon cœur de geek : et si demain – dans 5, 10 ans quoi – je ne pouvais plus écouter ma musique, regarder les films de vacance, admirer comment y a longtemps j’avais des cheveux, ou tout simplement relire mes livres avec mes petites notes dans la marge… Et oui, aujourd’hui comme beaucoup, j’utilise mp3, jpg/raw, et autre epub et doc en tout genre… et là l’angoisse m’étreins ! C’est loin d’être une “peur irraisonné”, et même pour tout dire ça m’est déjà arrivé…

A l’époque ou j’allais a l’école (quant j’étais petit garçon disais la chanson), tous mes cours, mes devoirs, et jusqu’à mes poèmes et lettre d’amour étaient au format électronique. En rangeant mon garage (c’est-à-dire… bougeant 2, 3 cartons pour laisser place à la cargaison de bordel suivant), je suis tombé sur des disquettes avec la mention “cours de droits”, “perso”, “nouvelles”, etc… Excité comme dans mon jeune temps, et fier d’avoir conservé un Pentium 1er du nom avec – s’il vous plait – lecteur de disquette et CD-Rom x2 (une bete de course pour l’époque je vous assure), j’allume le bousin avec Windows 95. J’enfile la première disquette – une jaune avec la mention “Nouvelles” (mes premiers pas dans l’écriture d’un speudo roman quant je pensais avoir une talent certain pour l’écriture et l’orthographe) – et badaboum… rien de rien ! Ou pour être plus précis un bruit foireux de disquette qui marche pas.

Rageur, je passe à la suivante – disquette orange avec la mention “Perso” – et me voici avec une liste plutôt longue de poême et autre lettre adressé à des jeunes filles depuis longtemps oublié (si, mon amour… je te jure !). Double clique sur “princesse.doc” et j’arrive sur une bouillis illisible de symbole étrange. Snif, snif et resnif ! Nouvel essai avec un fichier portant l’extension .arc et rebelotte, rien pour ouvrir ce machin qui, si je me souviens bien, est un “vieux” format de compression comme zip.

Les e-readers et tablettes électroniques de type iPad commencent peu à peu à faire leur place sur le marché du livre, et les textes ne circulent plus qu’en tant que fichiers. Le livre en papier est-il déjà mort pour autant ? Pas si sûr, car ces nouveaux formats informatiques aux avantages indéniables présentent aussi de nombreux inconvénients : nécessité de chargement d’appareils onéreux à la durée de vie limitée, partage de fichiers empêchés par les DRM… alors que le livre papier fonctionne avec une autonomie quasi infinie, est parfaitement portable et se prête sans problème.

Moralité : “La dématérialisation est la cousine de l’oubli”

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